Originaire du nord de l’Inde, le concombre est très ancien. Des archéologues ont retrouvé des graines de concombre datant de 7500 ans avant notre ère. Il s’est très tôt propagé vers la Chine et le Moyen Orient. Il fut cultivé sur les bords du Nil par les Egyptiens qui en consommaient beaucoup et le faisaient figurer parmi les offrandes destinées à leurs dieux. Les Hébreux l’importèrent en Terre Promise où il devient l’un de leurs mets préférés. Les variétés étaient alors très amères puisque le célèbre cuisinier romain Apicius le préparait avec du miel. Au gré des sélections variétales, son amertume a peu à peu disparue.
En France, Jean-Baptiste de la Quintinie, jardinier en chef de Versailles, en fera pousser sous serre car Louis XIV était très friand de potages et salades à base de concombre.
Le concombre fait partie des légumes les plus richesen eau (96 %) et les moins caloriques (10 Kcal/100g) d’où sa réputation de légume « rafraichissant » et « léger ». Il contient peu de nutriments énergétiques, seulement 2 g de glucides, quasiment pas de protéines et de lipides. Au niveau des minéraux, seul le potassium sort du lot ce qui le rend alcalinisant. Et, comme par ailleurs il est pauvre en sodium, cela lui donne des propriétés diurétiques… sauf si vous « l’inondez » de sel en le préparant (en général de toute façon, ayez la main légère sur la salière).
La texture particulière du concombre le rend parfois difficile à digérer. Pour améliorer la tolérance, je vous conseille de :
- L’éplucher et retirer si nécessaire les graines centrales,
- Le couper en tranches très fines et le faire « dégorger » au sel (mais on perd pas mal d’eau et de minéraux, dommage !),
- Ou mieux le râper comme des carottes et faire une sauce à base de laitage végétal ou de yaourt, d’herbes et de menthe ciselées,
- Et surtout le mastiquer soigneusement et …le déguster « en pleine conscience » bien entendu !