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« Je ne peux maigrir que si je m’affame. »

Non, certainement pas et c’est une bonne nouvelle.

En effet, dès qu’il y a privation, le corps réagit et enclenche très rapidement le mode « économique ». Votre organisme se met à fonctionner au ralenti et utilise alors moins d’énergie pour les dépenses incompressibles que l’on appelle le métabolisme de base.

Cette fabuleuse adaptation s’appelle l’instinct de survie, et il a permis à l’homo sapiens de faire face à toutes les situations de pénurie alimentaire. L’être humain est parfaitement programmé pour résister au manque. Dès qu’il est en manque, il stocke sans faire la différence entre une privation involontaire (famine, disette) et volontaire (régime amaigrissant).

Cette adaptation est plus forte et plus rapide chez la femme, car c’est elle qui a la charge de perpétuer l’espèce (ce qui explique pourquoi elle maigrit plus difficilement et regrossit plus vite).